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Toujours à cette époque, Jean Calmont, député du Lot né au Sol Del Pech, donna le grand tableau du maitre-autel représentant Sainte Magdeleine au pied de la croix. Lors de travaux d’entretien en janvier 1984, on découvrit fortuitement des fresques sous une couche de chaux et de badigeon (la couche de chaux pourrait remonter à une épidémie de peste). Elles furent mises à jour en 1987. Ces fresques, peintes à deux époques, sont datées du XIVème et du XVème siècle. Au-dessus de l’arc de la chapelle nord, on peut voir une Annonciation sous une imposante mise au tombeau. La richesse des vêtements de Joseph d’Arimathie et de Nicodème, ainsi que leurs proportions permettent un rapprochement avec la fresque de la mise au tombeau de Moissac (82). De nombreuses autres scènes ont été identifiées : le Jugement Dernier, la Crucifixion, la Nativité, la Pietà, Sainte Véronique exposant son voile, la scène de martyre de Sainte Apolline d’Alexandrie, le ravissement de Sainte Marie-Madeleine et Saint Jacques le Majeur, le martyr de Gervais accompagné de son frère jumeau qui sera décapité, ainsi que Saint Martin à cheval qui partage son manteau avec un pauvre.
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Les Calvaires de la communeLes croix de pierre sont indissociables des paysages Quercynois. On en dressait le long des chemins, sur les places des bourgs et des hameaux comme au milieu des cimetières. Objets de dévotion, elles pouvaient être le but de processions, pour les rogations et les principales fêtes religieuses. Elles sont généralement postérieures aux guerres de religion qui ont vu la destruction systématique des calvaires. Monuments religieux, elles renseignent aussi sur le réseau des routes, de l’activité et du savoir-faire des maçons-tailleurs du passé. |